Arrête de manger tes émotions

Dans cet article je vais te montrer 4 étapes et des exemples concrets pour MINCIR !

Depuis de nombreuses années je m’aperçois que les gens en surpoids ont en majorité la même problématique alors même que certains pensent manger correctement et font du sport. La raison ?

Ils mangent leurs émotions !

Du coup, en période de stress il se passe pleins de choses au niveau chimique, neuronal, hormonal dans ton corps… Et contre ta volonté ton corps te pousse à agir pour le libérer de ce stress qui est nocif pour lui:
– plus de nourriture réconfortante (alors que l’on a pas faim).
– plus de tabac
– plus d’alcool
– plus de … (remplace par ce qui t’apaise en cas de stress).

Chaque personne est différente et réagit différemment donc il n’y a pas de cause et de solution unique.

Néanmoins si tu te réconfortes avec de la nourriture grasse et sucrée (le combo parfait) ou par l’alcool tu sais très bien que ça ne va pas plaire à ta balance à long terme. 

Une coach Américaine (Brooke Castillo) a modélisé les relations entre les pensées, les émotions et les actions de notre quotidien qui nous amènent aux résultats que l’on a aujourd’hui. Je te fais un petit point théorique (mais hyper utile à comprendre) puis je te donne les 4 étapes pour résoudre ton problème de perte de poids, promis !

Nos pensées créent nos résultats

Cette coach nous dit que:
– Nous faisons face à des CIRCONSTANCES chaque minute, chaque jour qui passe. Ce sont des faits, des évènements neutres, pas une opinion. Par exemple: il pleut. Vous ne pouvez pas aller contre le fait qu’il pleuve. Ou alors: ma balance m’indique 85 kilos. 

– Une ou des circonstances amènent à des PENSEES (pensées, je n’arrive jamais à trouver le « é » majuscule pas vous ?). Au moment où la balance t’indique ton poids (ou même avant de savoir) tu as sûrement des pensées.
Par exemple avant: si j’ai plus de 80kg c’est beaucoup.
Par exemple après: j’ai 85kg c’est trop.
Une autre personne pourrait penser: 85kg c’est trop, je ne vais plus rentrer dans mon jean, je suis moche, mon mari va me tromper.

Il peut y avoir des tas de pensées (positives ou négatives).

– Ces pensées amènent à des EMOTIONS. Ce sont des manifestations de notre corps, une sorte de « vibration » que l’on peut décrire si l’on s’y attarde un peu. 
A ne pas confondre avec les sensations de cette émotion.
Exemple: je fais 85kg, je suis triste ou en colère ou inquiet, ou nostalgique du poids de mes 20 ans, ou content si je faisais 88 il y a 2 semaines. 
L’émotion se manifeste avec une ou des sensations. Par exemple la colère par une sensation de compression des poumons, d’accélération du rythme cardiaque etc…

 – Cette émotion nous pousse à l’ACTION. Qui sera une réaction ou une inaction.
Je suis triste de voir ce nombre de 85 sur la balance: je pars courir ou je vais me coucher et pleurer ou encore je baisse les bras et vais me faire un petit déjeuner nutella.
En général, les émotions négatives nous amènent à faire des actions qui seront néfastes immédiatement ou à long terme. 

Elle peut être positive si dans mon exemple, la personne faisait 88kg il y a 2 semaines et qu’elle en fait 85 aujourd’hui. Son émotion sera de la joie et son action sera de continuer ce qu’elle a entrepris jusqu’à maintenant.

– Le RESULTAT est la somme des actions que nous avons mis en œuvre et c’est ce que nous observons dans notre vie: j’ai pris 20kg en 6 mois ou j’ai du diabète ou la moitié de mes vêtements ne me vont plus.

Résumons:
CPEAR:
CIRCONSTANCE > PENSEE > EMOTION > ACTION > RESULTAT

En se penchant sur les résultats, on s’aperçoit qu’ils confirment toujours nos pensées. 

Nous voilà à la première étape pour gérer ses émotions:

1) Noter ou prendre un temps de réflexion à chaque fois que tu manges, bois ou fume.

Prends le modèle de Brooke Castillo et demande-toi pourquoi tu fais cette action.
Par exemple: tu es en train de prendre un carré de chocolat, demande-toi quelle est l’émotion que tu ressens, quelle pensée t’a amené à cela ? Quelle circonstance ?

Tu peux prendre le modèle dans un autre ordre ça marche aussi:
Tu es déprimé, quelle action tu as envie de faire ? Quelle circonstance, quelle pensée  te rend déprimé ?

Exemple: je suis déprimé (émotion), j’ai envie de me jeter sur les cookies dans le placard (action). Cela vient du fait qu’à mon travail il manque de personnel et que l’on a énormément de tâches à accomplir (circonstance), ce travail ne me plaît plus, il me fatigue (pensées). En mangeant des cookies (ou autre chose) à chaque fois que je suis dans cette situation, je prendrai 10 kilos (résultat).

Les noter est une bonne chose pour analyser par la suite quelles sont les domaines dominants dans ta vie qui amènent à des résultats négatifs. Souvent ce sont les mêmes problématique du genre travail, famille, finances.

Cette première étape sert à identifier le(s) problème(s), ce qui en découle et comment tu fonctionnes.

Essaye de faire cela AVANT de te jeter sur les shokobons. Il arrive que ce petit temps de réflexion nous amène à modifier notre action.

2) Se libérer de son émotion avec des actions positives

En clair: autrement qu’avec de la nourriture ou autre apport hypercaloriques et néfaste pour ton organisme. 
Les solutions sont propres à chacun et c’est à toi de trouver ce qui te correspond. 
Je te cite des exemples en vrac pour contrer ton envie de cookies:
– faire une de mes séances de sport de 15 minutes
– faire du yoga
– méditer
– faire un exercice de respiration que je t’ai appris dans mon programme
– cuisiner un de mes plats Healthy pour ce soir
– danser
– hurler dans un coussin
– jardiner
– écrire
– marcher
– colorier
– laver ses vitres
– jouer avec son enfant
– faire ses comptes
– faire du shopping (si ce n’est pas néfaste en rapport avec ta situation financière)
etc…

Tu vois le truc ?

Trouver des actions qui vont inhiber cette envie de sucre immédiate, qui vont éviter à ton corps de stocker un surplus de calories sous forme de graisse dont il n’a pas besoin.

3) Changer volontairement ses pensées négatives

Une autre solution serait, après avoir trouvé sa pensée négative, de la retourner en positif.
Exemple: Ma balance indique 80kg (C), ce poids me déprime (P), je suis démotivé, envie de rien (E), je passe la journée devant la télé à grignoter des cochonneries (A), j’ai passé une journée improductive, je me sens toujours aussi nul et mal dans mon corps et je ne perdrai pas de poids en répétant ce schéma (R).

Essaye alors de remplacer la pensée (déprime du poids affiché) par une autre plus positive:

Ma balance indique 80kg (C), je vais faire une action aujourd’hui pour réduire ce poids (P), je suis serein(e) (E), je cherche une recette gourmande à faible index glycémique pour midi et la réalise (A), au final j’ai donc passé du temps à faire ma recette et j’ai mangé un vrai repas avec de bons nutriments qui m’aideront à mincir (R).

Je ne dis pas que cette troisième étape est facile à suivre et que tout change d’un coup pour tout le monde. Mais pour certaines personnes ça fonctionne.

Comme on dit souvent, le cerveau s’habitue à tout et notamment aux pensées. Penser négativement tout le temps accentue le négatif. Penser positif plus souvent inverse le processus et habitue le cerveau à agir positivement inconsciemment. 

4) Résoudre le problème de base par l’action

Il est possible de gérer ses émotions et ses problèmes de poids avec les 3 premières étapes. Mais si certaines pensées, émotions,  persistent, il faudra se pencher sur les circonstances qui se répètent trop souvent.
J’ai pris l’exemple du travail juste avant, c’est une source de pensées et d’émotions négatives qui se reproduiront puisque, pour la majorité d’entre-nous, travaillons régulièrement.
Il est peut-être temps d’envisager un changement de poste, de service, voire de carrière si cela affecte trop ta santé.

Transpose cela aux autres problématiques de ta vie et réfléchis si les circonstances peuvent être changées en te forçant à changer ton action. Ce peut être dans certains cas l’opération dernière chance mais indispensable.

Ma charge de travail est épuisante et déprimante (C) > je ne me sens pas à mon aise ici, je vais craquer prochainement (P) > je suis déprimé, triste (E) > je prends un méga apéro à chaque fois que je rentre (A) > je grossis (R)

Je change l’action: Je demande un changement de service (A) > La circonstance est remplacée par une autre.

Conclusion :

Utilise ce modèle « CPEAR » en te demandant ce qu’il se passe entre la circonstance et le résultat. Au début on tâtonne mais au fur et à mesure que l’on pratique, on arrive à affiner tout cela et améliorer son état d’esprit au quotidien.

Tu peux jouer sur l’habitude de tourner ta pensée négative en positive, changer ton action réconfortante (prise de calories) par une autre plus saine ou en dernier recours, changer tes circonstances avec une décision forte.

Ainsi, tu évitera de « manger tes émotions » qui te font prendre du poids, ou ne t’en font pas perdre.

Si tu as des questions n’hésites pas.

Et tu sais que toutes les solutions sont ici:
https://belli-sport.com/perte-de-poids-hormones/

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